Le but de l’expertise sexologique est de dresser un portrait des diverses sphères de vie de la personne pendant sa jeunesse et sa vie adulte afin de préciser l’enchaînement délictuel. De plus, le mandat consiste à émettre des impressions cliniques en lien avec l’ensemble de la problématique sexuelle délictueuse du client, d’évaluer le risque de récidive, de présenter les recommandations ainsi que des pistes d'intervention quant à la problématique sexuelle de la personne évaluée.
Risque de récidive (Adulte)
L’évaluation du risque de récidive d'une personne adulte s’effectue à l’aide des outils actuariels suivants : Statique-99R et Stable 2007. Afin que les outils actuariels puissent être utilisés, la personne évaluée doit :
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Reconnaître le(s) fait(s) ou, dans le cas contraire, avoir minimalement fait l’objet d’une arrestation par les autorités policières
Il n'est pas possible d'utiliser les outils actuariels dans les conditions suivantes :
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La personne réfute les allégations qui lui sont reprochées et si aucune accusation criminelle n’a été officiellement portée;
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La personne adulte est seulement aux prises avec des accusations en lien avec la chambre de la jeunesse;
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La personne adulte est une femme;
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La personne est un(e) adolescent(e);
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La personne a des accusations liées à la pornographie juvénile et n’a pas d’accusation et/ou d’antécédent de leurre.
Risque de récidive (Adolescent.e)
À ce jour, aucun instrument actuariel empiriquement validé ne permet d’évaluer avec précision le risque de récidive sexuelle chez les adolescent.e.s. Cependant, les résultats des recherches les plus pertinentes et le consensus clinique entre les professionnels de la santé ont permis d'identifier un certain nombre de facteurs de risque élevé. L’ERASOR (Estimate of Risk of Adolescent Sexual Offense Recidivism, ou Évaluation du risque de récidive sexuelle chez les délinquants juvéniles) de Worling et Cruwen (2001) synthétise les études réalisées sur ce sujet ainsi que l’opinion clinique des experts en la matière. Cet outil permet donc de faire une évaluation du risque chez les adolescent.e.s âgés entre 12 et 18 ans.
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